Hé oui, les bonnes choses (et crevantes) ont parfois une fin, et on peut dire que là, ça s’est terminé puisque Joël Garcia nous a mis dehors, en attendant le prochain salon. Pour ceux qui ne le savent pas, Joël Garcia est THE organisateur d’une tripotée de salons d’arts sur Paris et ses environs.
Cinq jours donc exténuants, comme tout salon qui se respecte, et encore, je dois à l’inestimable Galerie#1 le privilège de ne pas avoir eu à faire le pied de grue du matin au soir, ce qui m’a permis de bosser un peu dans l’intervalle.
Avant tout, je veux dire que c’est vraiment, mais vraiment précieux d’avoir une galerie qui parle pour nous, qui vante notre travail et qui s’implique vraiment, donc merci, merci à Karel et Isabelle d’avoir bien voulu nous représenter.
Nous étions 14 (je crois), histoire d’éviter le chiffre 13, quoique personne n’en avait rien à faire étant donné que nous ne sommes pas superstitieux. Tous n’étaient pas présents, mais le noyau dur était vraiment sympathique, et même si nous n’avons pas forcément parlé comme des pipelettes, un courant d’amitié et de fraternité courait qui valait bien tous les discours.
Nous avons eu le droit durant la manifestation à deux performances d’un des peintres, dont l’une aurait pu – peut-être – nous faire arrêter, mais je n’en dirai pas plus (vous n’aviez qu’à être là !). Je confirme, la performance est souvent de la provocation.
Notre stand était très riche, autant par les univers que par les matières choisies. En résultait un tableau global hétéroclite, donc suscitant curiosité et intérêt. De nombreuses touches, mais des porte-monnaies frileux.
Pour ma part, deux de mes œuvres ont fortement interpellé deux messieurs, dont j’attends la transformation du coup d’essai. Allez messieurs, cédez au coup de cœur, c’est ce qui crée le plus de frissons ! (go gentlemen, give the coup de coeur, this is what creates the most chills!) (faut que je traduise, l’un est américain)
Je vois en tout cas que ça y est, les gens commencent à pouvoir imaginer mes œuvres chez eux. J’avais commencé un peu trop tôt, il fallait que ça fasse son chemin. J’ai été surprise même de voir à quel point l’une d’elle attirait du monde. C’est celle-là :

C’est d’ailleurs une de celles qui a tapé dans l’œil d’un des acheteurs potentiels. L’autre, c’est la fameuse L’Avaleur :

Donc voilà, une aventure se termine, une autre se prépare, pour l’automne cette fois-ci, dans le prestigieux Espace Cardin. J’espère avoir le temps de terminer une nouvelle création avant, un peu encombrante.
Si vous voulez plus d’images de la manifestation, c’est ici, sur le site de Galerie Numéro 1 :
Oui c’était bien sympa avec une ambiance de bonne humeur en compagnie d’artistes très agréables et particulièrement Gisèle, Shirley, Nadia et Vincent.
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